Ottawa, le 7 mars 2024 — Les programmes de microcertification pourraient devenir plus pertinents, opportuns et efficaces pour répondre aux besoins actuels et futurs de la main-d’œuvre de l’économie numérique canadienne, pourvu qu’ils respectent les pratiques exemplaires en matière de normalisation des définitions, de vérification des compétences et de souplesse dans la prestation des programmes.  

Bien que les employeurs accordent toujours de l’importance aux études traditionnelles, les pratiques d’embauche fondées d’abord et avant tout sur les compétences gagnent du terrain, à l’instar de l’importance croissante accordée à l’expérience pertinente et aux aptitudes éprouvées.  

Les microcertifications étant encore relativement nouvelles au Canada, les employeurs, les apprenants et les prestataires ne savent pas toujours très bien ce qu’elles impliquent et comment les concevoir au bénéfice de toutes les parties prenantes.    

Le plus récent rapport du CTIC, Miser sur la main-d’œuvre canadienne : microcertifications dans l’économie numérique, explore le besoin criant d’une définition normalisée de ce qu’est ou n’est pas une microcertification. Il présente également des pratiques exemplaires pour réaliser le plein potentiel des microcertifications, dont les suivantes : 

  • Les institutions doivent créer des programmes qui débouchent sur des résultats significatifs en matière d’emploi en comblant les lacunes liées à des compétences spécifiques nommées par les employeurs.
  • Il est impératif que les apprenants aient la possibilité de choisir des modes de prestation adaptés à leurs besoins.
  • Cette flexibilité doit toutefois être assortie d’une évaluation et d’une vérification rigoureuses de la valeur des microcertifications, y compris la preuve de la maîtrise des compétences.
  • L’évaluation continue des programmes de microcertification alimentée par la rétroaction des parties prenantes est essentielle pour répondre aux exigences changeantes du milieu de l’éducation et de l’industrie. 

« Libérant le véritable potentiel des microcertifications, cette recherche met l’accent sur le lien essentiel entre le développement des compétences, la formation en entreprise et l’emploi valorisant. La normalisation à l’échelle nationale n’est pas qu’une question de cohérence : elle permettrait de créer un cadre reconnu dans tout le pays qui renforcerait la crédibilité des microcertifications, la préparation à l’emploi et la mobilité de carrière », déclare Namir Anani, président-directeur général du CTIC.

Le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC) est un centre d’expertise national neutre et sans but lucratif dont la mission est de renforcer l’avantage numérique du Canada dans l’économie mondiale. Depuis plus de 30 ans, et avec une équipe de 110 spécialistes, nous fournissons des recherches prospectives, des conseils stratégiques pratiques et des solutions de développement des capacités pour les personnes et les entreprises. Notre objectif est de faire en sorte que la technologie soit utilisée pour stimuler la croissance économique et l’innovation et que la main-d’œuvre canadienne demeure concurrentielle à l’échelle mondiale.

Pour organiser une interview au sujet de cette étude ou pour toute autre demande des médias, veuillez communiquer avec Myra Carney à l’adresse @email ou au 613 2378551, poste 774.

Cette étude a été réalisée en partenariat avec Excellence in Manufacturing Consortium (EMC) et LabourX.  

Un exemplaire de l’étude peut être consulté ici.