Introduction

En début d’année 2024, le Canada est confronté à une pénurie structurelle de maind’œuvre persistante et généralisée, ainsi qu’à une grave pénurie de compétences dans l’ensemble de son économie numérique, et ce, même si le pays dispose d’une maind’œuvre très scolarisée et de la plus grande proportion par habitant de diplômés d’un collège ou d’une université au sein du G7. Pour répondre aux besoins actuels et à venir en matière de talents, les entreprises canadiennes recherchent de plus en plus au sein de leur main-d’œuvre un équilibre entre les compétences techniques spécifiques à un emploi et les compétences socioémotionnelles polyvalentes. Toutefois, le recrutement et la rétention de travailleurs compétents restent un défi, et les travailleurs recherchent des possibilités de se perfectionner et d’améliorer leurs compétences afin de combler leurs lacunes en la matière et de faire meilleure figure sur un marché du travail en constante évolution.

Une solution potentielle pour résoudre ces problèmes de main-d’œuvre est l’utilisation des microcertifications comme outil de formation professionnelle. Celles-ci sont en voie de devenir une solution courante de formation rapide au Canada. Cependant, comme les microcertifications sont encore relativement nouvelles au Canada, il subsiste une certaine confusion parmi les employeurs, les apprenants et même les établissements offrant des microcertifications sur ce qu’elles impliquent et sur la meilleure façon de les concevoir au bénéfice de toutes les parties prenantes. 

Cette étude a été entreprise dans le but d’améliorer l’efficacité des microcertifications et d’en favoriser l’acceptation dans les systèmes d’enseignement supérieur et de développement de la main-d’œuvre du Canada. Grâce à l’amélioration continue des offres de microcertification pertinentes, opportunes et efficaces, les prestataires canadiens peuvent contribuer à ce que les microcertifications soient mieux acceptées et comprises dans les systèmes d’enseignement supérieur, de formation et de développement de la main-d’œuvre du pays.

Rapport

Pour citer ce rapport :

Henningsmoen, E. et McGeer, H., mars 2024, Miser sur la main-d’œuvre canadienne: microcertifications dans l’économie numérique, Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC). Ottawa, Canada. Les auteurs sont nommés par ordre alphabétique.